Après dix ans à piloter en France des projets européens dédiés aux artisans d’art, Corinne ouvre une galerie en Espagne. Huit ans plus tard, un livre l’entraîne en Amérique centrale, où la découverte de l’art Embera transmis par les femmes indigènes du Darién, l’une des régions les plus dangereuses et isolées au monde bouleverse sa trajectoire. Sans atelier fixe, elle travaille directement auprès des artisanes, vivant ponctuellement dans leurs familles. Son projet, fondé sur l’observation, le respect et l’échange, relève autant de l’anthropologie que de la sauvegarde d’un
patrimoine culturel méconnu.