Le Titanic
Disparition d’un géant des mers
Les Chroniques de Deyrolle par Ophélie Weinert
Construit en 1909, « l’Insubmersible » comme on l’appelait alors, vît ses derniers instants au fond de l’eau. Prouesse de technologie et symbole du luxe de son époque, le Titanic est avant tout le symbole de l’une des plus grandes catastrophes maritimes du XXème siècle. Ayant coulé dans la nuit du 14 au 15 avril 1914, le géant d’acier, qui repose à plus de 3800 mètres de profondeur disparait sous l’action…d’une bactérie. Halomonas titanicae, baptisée pour la cause, grignote lentement l’épave et ce jusqu’à sa disparition. Identifiée en 2010, cette bactérie participe au processus de corrosion qui provoque l’effondrement progressif du paquebot. Malgré des conditions subaquatiques qui ralentissent la corrosion de l’épave, la bactérie est capable de survivre et se propage sur l’ensemble du navire. C’est en 2016 que les scientifiques du CNRS de l’Institut Laue-Langevin (Grenoble) sont arrivés à la conclusion qu’a cause de cette action le Titanic disparaitra en 2030.
Construit à Belfast (Irlande), le luxueux navire devait relier Southampton (Sud de l’Angleterre) à New York (États-Unis d’Amérique). Après avoir percuté un iceberg à 23h40, le Titanic coule à 2h20 heure locale, à 650km de Terre-Neuve où il repose toujours. Découvert en 1985 par l’équipe du professeur Robert Ballart, le paquebot suscite rapidement l’engouement des médias et du public. Depuis lors, le bateau reste sous une surveillance étroite et fait toujours l’objet d’études scientifiques qui seront bientôt les dernières traces de l’existence du RMS Titanic.